Le principe du Financier

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Le financier :

Voilà une petite pâtisserie que j’avais très envie d’étudier en détail ! Il présente pas mal d’avantages :

  • D’abord, c’est trop booonnn !! :-)
  • C’est rapide et facile à faire,
  • et ça permet de se débarrasser agréablement de blancs d’oeufs non utilisés.

J’ai donc parcouru moult recettes, réalisé/étudié/modifié-pour-voir une bonne partie d’entre elles… Un peu moins de farine, un peu plus de beurre, de la levure, pas de levure… Une traversée en diagonale du riche univers du financier, caractérisé par une profusion de recettes et par une variété de proportions un peu troublante, alors même que je m’en tenais avec difficulté aux seuls financiers « traditionnels » : aux amandes rien qu’aux amandes, sans framboise, sans thé matcha, sans miel ni chocolat.

Le financier le plus parfait est le plus simple !

Au terme de ce marathon du financier, je me suis arrêtée à la recette ci-dessus et à ces proportions. Aussi étonnant que ça puisse paraître, ces proportions sont – à mon sens – parfaites : après tous ces essais, j’ai eu la surprise de goûter enfin LE financier que je cherchais, celui qui me paraissait parfaitement conforme à mon ‘Idée’ du financier.

En plus, ces proportions ont le bon goût d’être simples à retenir : 90 g, 60 g, 30 g… On pourrait penser que j’ai cherché à simplifier : même pas !  :-)

Quelques détails :

Pour parfaire ce financier, j’ai aussi ajouté des petits détails très importants, glanés au fil de cette recherche : la torréfaction des amandes, le beurre utilisé chaud, le préchauffage plus chaud du four, qui permet d’avoir un bon contraste entre l’intérieur moelleux et le chapeau bien croustillant…

Mais la substantifique moelle du financier, ça reste le beurre noisette. Pas de financier sans beurre noisette ! Mes indications dans la recette sont peut-être un peu rapides. Voici donc quelques indications supplémentaires :

Pour mieux maîtriser la cuisson du beurre, il est préférable de le mettre sur feu doux. Certains s’aident à l’oreille : lorsque le beurre cesse de grésiller, il serait prêt. Pour ma part je préfère le jauger à la couleur et à l’odeur : lorsqu’il devient doré et dégage une agréable odeur de noisette, il est prêt !

Comme indiqué dans la recette, gardez-le au chaud, mais pas dans la poêle : la chaleur accumulée par la poêle pousserait la cuisson du beurre trop loin.

 

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Voilà, je pense qu’avec toutes ces indications il ne vous reste plus qu’à essayer ! N’hésitez pas à m’envoyer des photos de vos financiers !  :-)

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