L’effet velours de ces bûches rentre à merveille dans la catégorie « Essais + ou – réussis »… enfin surtout moins que plus…
Disons-le tout net : c’est naze et complètement raté. Je voulais un effet ‘velours’, comme sur les pages de magazines, soyeux, net, propice au rêve et à la féérie, toussa toussa…
Admirons le résultat :
Alors oui, je ne m’en cache pas, et pire je le publie sur mon blog. Pourquoi ? D’abord pour essayer de comprendre. C’est la première fois que j’essayais cet effet velours, et j’ai utilisé cette bombe :
Le mode d’emploi nous informe : « Plonger les 3/4 de la bouteille dans l’eau à 45/50°C pendant 30 mn ou mettre la bouteille à l’étuve à 45/50°C pendant 6 heures. »
Je ne sais pas si c’est à cette étape que toute ma vie a dérapé. Peut-être qu’il faut être super précis, vérifier avec le thermomètre qu’on est pile dans la fourchette, vérifier encore qu’on y reste bien, plonger pile les 3/4 de la bouteille. Toujours est-il que je le confesse, je n’ai rien fait de tout cela, j’ai mis de l’eau à chauffer et quand elle m’a parue tiède mais chaude, chaude mais pas trop, j’ai plongé la bombe dedans, ça a fait ‘krak krak krak’ dedans, bizarre mais bon, et puis j’ai poussé le vice à la mettre en biais, parce que je n’avais pas de casserole assez profonde pour l’immerger aux 3/4.
Bref, j’ai peut-être pas bien fait. D’un autre côté ces bombes sont destinées à des particuliers, et pour des particuliers ce mode d’emploi me paraît quelque peu délicat…
Mais peut-être que tout au contraire cette première étape était parfaite, et la bombe au taquet, prête à bomber un super velours top. Car la fatale erreur viendrait peut-être (plus sûrement ?) de la température des bûches elles-mêmes…
Je continue la lecture : « Pour un effet velours, pulvériser sur un entremet préalablement passé au congélateur. »
J’ai fait 2 bûches en même temps. La 1ère était bien froide après une nuit au congélateur, je l’avais sortie un peu avant pour la démouler, et l’avait ensuite entreposée au freezer du frigo (la cause : un congélo riquiqui toujours plein). La 2ème bûche, faite le jour même, était moins gelée, j’avais eu du mal à la démouler proprement, du coup elle dormait au congélateur pour la frigorifier un p’tit coup.
Et de fait, c’est là que perspicace, je soupçonne ces congélations approximatives d’être à l’origine de ces effets involontaires ! Jetons un oeil sur la 1ère bûche, la plus gelée des 2 :
On constatera sans trop hésiter que c’est moche. Du moins pas propre, déjà.
Continuons nos investigations avec la 2ème bûche, que je vous ai déjà présentée :
On constatera sans trop hésiter que c’est pire.
En même temps, soyons positifs : on obtient un effet écorce du plus bel effet !! Et pour une bûche on est pile dans le thème, non ?? 
Donc voilà, si vous voulez obtenir cette magnifique écorce, bombez votre bûche quand elle n’est pas complètement gelée ! (enfin je ne vous garantis pas le résultat non plus !)
Pour ma part, j’ai vu des pistolets pulvérisateurs électriques dans un magasin de bricolage, je crois que je vais tester ça pour vous…. 😉
Pour ceux et celles qui veulent se lancer, une astuce indispensable :
les projections étant très salissantes, envahissantes et difficiles à nettoyer, pensez à bomber ou à projeter au pistolet dans une boîte en carton, un carton ouvert sur le côté dans lequel vous aurez mis un plateau tournant pour balayer facilement toute la surface de l’entremet/de la bûche.
Vous pouvez aussi projeter dans une cabine de douche, en protégeant toutes les parois par du film alimentaire. Eventuellement un peu de scotch pour tenir, mais le film tient en grande partie par lui-même.
C’est une pâtissière, dans un labo de pâtisserie où je suis passée, qui protégeait systématiquement les murs de la cabine de projection avec du film. Elle perdait du temps à le faire, mais en gagnait beaucoup à ne pas avoir à nettoyer, car c’est vraiment pénible à nettoyer….
